Le principe est assez simple : un noyau Linux léger est intégré dans le BIOS, et il est lancé en permanence. Le système d’exploitation réellement utilisé par l’utilisateur (Windows, un autre Linux, etc.) est quant à lui considéré comme une ressource virtualisée. La façon dont l’ensemble est géré n’est pas indiquée par Phoenix, mais on peut supposer que seules certaines parties du matériel sont partagées. Les cartes graphiques, par exemple, supportent difficilement la virtualisation et l’accès à partir de plusieurs systèmes d’exploitation (contrairement aux processeurs, par exemple). Le nom de la technologie est HyperSpace et elle utilise la technologie HyperCore de Phoenix.
L’OS embarqué devrait permettre de lancer un navigateur web, lire des e-mails ou d’effectuer des réparations en cas de problèmes. Tester un système de fichier endommagé, réinstaller certains composants ou désinfecter totalement un système d’exploitation Windows serait par exemple possible.
Dans l’absolu, l’idée est intéressante, mais il reste trois inconnues : le surcoût de l’ensemble, l’impact sur les performances du système d’exploitation client et la fiabilité du système en lui-même (que se passe-t-il si le système hôte plante ou est touché par une faille ?).